« À la différence des philosophies, la littérature ne nous prive de rien. Même pas du rien qui nous fonde. Pourquoi nous en priverait-elle ? Nous prive-t-elle de la vie ? Elle n’a donc aucune raison de nous priver de la non-vie qui est le placenta de cette vie. La littérature peut tout se permettre, vie dans la mort et mort dans la vie. Telle est la connaissance qu’elle fournit, et qu’elle invite à vivre. On va voir. »
Qu’est-ce que la Métaphysique Fiction ?, p. 17-18
En librairie le 2 février 2017
ISBN : 979-10-90175-62-4
Format : 12,5 x 18 cm
Pagination : 155 pages
Prix : 14, 90 €
Une réflexion à l’exacte croisée de notre perception métaphysique de la vie et de l’exploration d’un nouveau territoire romanesque. De Proust à Bolaño, en passant par Thomas Bernhard et les dramaturges de l’absurde, l’auteur de cet essai veut « libérer » ce refoulé qu’est la mort au cœur de notre vision des choses.
Par cet essai Jean-Philippe Domecq envisage une nouvelle donne littéraire comme le fit en son temps, par exemple, Alain Robbe-Grillet pour le Nouveau Roman.
Par cet essai Jean-Philippe Domecq envisage une nouvelle donne littéraire comme le fit en son temps, par exemple, Alain Robbe-Grillet pour le Nouveau Roman.
D’abord connu pour son Robespierre, derniers temps (1984), Jean-Philippe Domecq a été membre du comité de rédaction de la revue Esprit et rédacteur de Quai Voltaire, revue littéraire. Il a reçu le prix du Pen Club français pour Qui a peur de la littérature ?. Mais il est avant tout romancier, auteur de deux cycles romanesques, « le Cycle des ruses de la vie », et « La Vis et le Sablier » dans lequel il explore un nouveau genre romanesque, la Métaphysique Fiction.
À l’occasion de la parution d’Exercices autobiographiques, aux éditions La Bibliothèque, Jérôme Garcin évoque dans L’OBS la Métaphysique-Fiction mise en œuvre dans son roman Deuxième chambre du monde et, bien sûr, dans son essai Qu’est-ce que la Métaphysique- Fiction?