– La maison est petite, elle est juste pour nous. »
Les Troupeaux de la colère, p. 147
En librairie le 15 septembre 2016
ISBN : 979-10-90175-56-3
Format : 14 x 21 cm
Pagination : 352 pages
Prix : 22, 90 €
Il va de déboires en désespoir, jusqu’à ce que quelques femmes lui rendent sa dignité, et des mésaventures au parfum picaresque le mènent à s’insérer dans cette nouvelle communauté.
Sa peine une fois purgée, il rentre dans son île avec la promesse d’une épouse, connue dans le village de son exil. Mais la justice veille ! Le sort de ses anciens compagnons bergers ne s’est pas amélioré, son frère meurt de façon tragique au cours d’une manifestation et lui prend le maquis dans la montagne
Bachisio Zizi (1925-2014), romancier sarde, est l’auteur d’une œuvre abondante. Deux éléments aident à comprendre les raisons profondes de celle-ci. Le lien avec le village natal, situé au cœur de l’île natale, la Sardaigne. Et l’attention portée aux processus économiques dans les vicissitudes des vies qu’il met en scène dans ses romans. Bachisio Zizi a en effet longtemps été un dirigeant bancaire, ce qui l’a mis en contact avec une vaste galerie de caractères de toutes les classes sociales.
La crise de la civilisation pastorale sarde confrontée à de nouvelles mentalités est particulièrement mise en relief dans Les Troupeaux de la colère qui est son premier roman traduit en français.