«Dès le départ, vis-à-vis des filles, il y a la différence, le trouble, la complémentarité, l’affection éventuelle, l’attachement ou l’amour. La sublimation et la création restant une issue de secours. »
Filles de mémoire, p. 10
En librairie le 1er mars 2024
ISBN : 978-2-487304-02-4
Format : 12,5 x 18 cm
Pagination : 180 pages
Prix : 18, 90 €
Elles s’appellent Iris, Zoé, Nadja, Salomé ou Dora en rencontres amoureuses sur un quart de siècle. Une suite de désirs multiples et variés qui pourrait de prime abord passer pour des stéréotypes d’un temps révolu.
Ici, la tension du désir témoigne d’aventures restituées en toute liberté. La mémoire reconstitue sous forme romanesque des scènes sensuelles et érotiques qui n’oublient pas de fréquentes références filmiques ou littéraires.
Le désir charnel est rendu à sa joie, à son ironie, à sa chance. Dégagé du nouveau contrôle sexuel obligatoire – pornographie mécanique, ultra-féminisme ou androgynie militante –, la seule revendication de ce récit est celle du plaisir sensible. Plaisir de la rencontre, de la mémoire et de la beauté.
Jean-Hugues Larché, né à Bordeaux en 1962, où il exerce aujourd’hui la profession de libraire. Après des études de sociologie et quelques voyages, principalement en Italie, il devient éclairagiste et régisseur au théâtre du Capitole et Sorano à Toulouse.
Suite à un film sur Nietzsche en 2001, il réalise quatre documentaires littéraires sur Paris avec Philippe Sollers, François Julien, Stéphane Zagdanski et Malek Chebel. Fondateur et rédacteur de la revue Sprezzatura (2008-2014), il y écrit des textes qui prônent le gai savoir, la désinvolture et le dégagement du nihilisme. Il collabore également aux revues L’Infini et Les Cahiers de Tinbad. En 2019 et 2022, il publie Le rire de De Kooning et Dionysos à la lettre aux éditions Olympique, à Bordeaux.
Quintet pour Venise a paru chez Serge Safran éditeur en mars 2023.