« Il faut justifier maintenant le titre choisi. On se fait une idée confuse ou plutôt on limite le sens d’Éloge à celui de louange, de panégyrique, de brevet. Cette interprétation commune risque de prévenir défavorablement et d’annoncer une œuvre qui, sous forme paradoxale, ne serait qu’une immoralité érotique. L’Éloge est d’abord un discours juste, mesuré, raisonné par conséquent excellent en soi quant au but qu’il se propose. »
Éloge du maquereau, p. 18
En librairie le : 9 octobre 2014
ISBN : 979-10-90175-23-5
Format : 12 x 18
Pagination : 176 p.
Prix : 12 €
Édition établie et présentée par Éric Dussert
Esprit malicieux, extravagant, curieux, non-conformiste, érudit, René-Louis Doyon nous parle d’un sujet qui défrisera toujours la chronique : le maquereau. Profitant de ses années de recherches littéraires et linguistiques, il poursuit le travail qu’il a fourni sur l’argot des typographes. Cette fois, ce sont les « dos verts », personnages équivoques qui l’occupent. Il en décline les formes (variées selon les climats et les époques), les appellations, leurs étymologies et les anecdotes qui les poursuivent. Dans la grande tradition des savants et lexicographes du xixe siècle (Nodier, Monselet, par exemple), René-Louis Doyon apporte un roc au savoir singulier qui toujours perturbe la pensée académique et en illumine les zones d’ombres.