« Faisons simple : on arrête les révérences et les « Monsieur ». Je vous appelle Marcel, vous m’appelez Honoré. Au moins entre nous. Nous appartenons à la même société, non ?
Elle le fixe, troublée. Parle-t-il sérieusement ? »

Le Voyage de M. de Balzac à Turin, p. 11-12

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En librairie le 10 mai 2024

ISBN : 978-2-487304-05-5
Format : 12  x 18 cm
Pagination : 224 pages
Prix : 8, 90 €

En juillet 1836, le duc Guidoboni-Visconti et sa femme proposent à Balzac de les représenter à Turin, tous frais payés, pour une affaire d’héritage. Cela tombe à pic : ruiné, l’écrivain vient de liquider La Chronique de Paris, acquise six mois plus tôt, ce qui met un terme à ses ambitions politiques.
Pour l’accompagner dans ce voyage, l’auteur du Lys dans la vallée – le roman vient de paraître –, recrute un jeune page prénommé Marcel. Habillée en homme, mariée, mère de famille, elle s’appelle en vrai Caroline et… Claire Brunne de son nom de plume !
En route et en Italie certains croient reconnaître George Sand en Caroline ou… Marcel. Balzac ne les détrompe pas. Et, bien évidemment, se noue une intrigue amoureuse d’un genre très particulier.
Avec un talent digne de son prédécesseur, Max Genève, dans un roman à la sulfureuse malice et discrète érudition, insuffle à un homme épuisé par un travail acharné, harcelé par ses éditeurs et partagé entre ses différentes maîtresses, ce qu’il n’aura vécu que rarement : un moment de joyeuse insouciance.

Max Genève, né à Mulhouse en 1945, vit aujourd’hui à Biarritz. Le Voyage de M. de Balzac à Turin est un des nombreux romans publiés par Serge Safran chez Zulma et sous la bannière Serge Safran éditeur. Voici ce qu’écrivait en 1993 Jérôme Garcin à son propos : « Max Genève persiste à culbuter les tabous. Rappelons qu’il est l’auteur d’une douzaine de livres iconoclastes, dont Le Salon, féroce portrait des gens de lettres, Cher Patrick, satire meurtrière de l’odieux-visuel, et Le Défunt libertin, ou peut-on prendre son pied dans la tombe ? On regretterait que Genève ne fût pas davantage connu si lui-même, qui signa jadis L’Illustre inconnu sous le pseudonyme de Jean-Marie Geng, ne s’appliquait à être aussi talentueux qu’invisible, aussi mordant qu’insaisissable. »

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